La chrysalide du temps ne peut se faire que quand le corps en a fait son objet.
De chenille il devient papillon, car porteur de tant de grâce il en étincelle de pureté et de lumière.
Ne pas le laissez se découvrir à travers ses manques et ses imperfections car les fils d’or ne peuvent se dénouer.
Car de la crasse du passé révolu, il en habille les indigents, les souffreteux, les mendiants.
Et de sa cloche d’or l’appel se fait entendre, car du carillon il en appelle les obscurs, les malheureux.
Et que de l’œuf, le blanc de la coquille se découvre pour étinceler de sa pâleur extrême.
Et le chant du rossignol ravira toutes les bouches, qui hier étaient fermées.
Oui, la noce au divin ne peut se faire que si vous osez vous découvrir devant « Lui » dans vos haillons de fortune.
Car nul n’a la foi, si la foi ne le guide pas.
Car la parole est sacrée quand elle étincelle au plus profond du « Soi ».
Etre la lumière pure des rois n’est pas donnée à tous les profanes, faut-il avoir gravi les marches pour en savoir le poids de la vérité.
Car le chemin est rude pour que la conscience se découvre dans toute sa pureté.
Faites, ne soyez pas avares, avancez sur le chemin, les bras en croix et chargés de cadeaux et de luxe propre à votre corps.
Car le corps est le temple où la « noce » doit se faire.
Et le temple n’en gravit les marches que pour monter au Seigneur.
Car de saletés et poussiéreuses, elles en sont devenues luisantes et blanches de clarté.
Mais le champ de la liberté, propre au corps, ne peut se découvrir que s’il devient entièrement libre, sans préjugé, sans morale, sans conditionnement d’aucune sorte.
Vous seul avez la clé pour monter dans son royaume, car de dépoussiérer, vous avez su vous en défaire.
Bénissez-vous les uns, les autres et mettez en garde Dieu de vous garder dans sa miséricorde.
Car que de mauvais manteaux avez-vous su vous couvrir lorsque vous étiez nus.
Mais seul devant son regard impénétrable vous ne faiblissez pour recevoir son courroux.
Mais le Dieu vengeur n’existe que dans vos corps malades, car seulement vous mettre sur la route vous est-il demandé.
Que l’allée soit pavée de fleurs odorantes à vos ressentis et le Saint Calice en exhumera toutes ses richesses.
Faites, Enfants bien-aimés, soyez dans l’écoute à votre corps et donnez lui sa vraie place, celle qu’il a perdue depuis si longtemps.
Car la feuille de vigne ne doit plus être à ces ères des temps nouveaux.
Le nouvel Adam et la nouvelle Eve doivent devenir la réunification au Divin.
Et de son manteau, il vous en couvrira pour que des pluies d’étoiles dansent dans vos cœurs à tout jamais, pour votre bonheur à tous.
Que le ciel soit sur vous et en vous, nos chers enfants.
Alléluia, que la grâce vous accompagne., Amen.
Les « Hathors », vos fidèles.
Message canalisé par Léna (Jackie Tamisier) le 19.07.2012
Papier satiné ivoire 210g
A4 : 210 x 297 mm
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